L’INSAAC ( L’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle )
est le résultat de la fusion de l’Institut National des Arts (INA) et du Centre d’Animation et de Formation Culturelle (CAFAC) a donné naissance à l’Institut National Supérieur des Arts et de l’Action Culturelle (INSAAC) qui abroge en article 27 les décrets n°71-43 du 10 septembre 1971 et n°86-335 du 22 mai 1986. Avant la création de l’INSAAC, l’INA et le CAFAC se présente comme suit: L’INA créé par décret n°71-433 du 10 septembre 1971 avait pour mission de former les personnels techniques des différentes disciplines artistique (Arts Plastiques, Musique, Théâtre, Danse) et notamment des enseignants des collèges et lycées en Arts plastiques et musique.
A ses débuts, le niveau de recrutement des étudiants exigé était le BEPC ou la classe de première des lycées. Au fil des années, l’INA est devenu un établissement supérieur de fait, grâce à l’amélioration notable du niveau des étudiants pour lesquels le baccalauréat de l’enseignement secondaire est exigé. Dans le même temps, en collaboration avec l’Ecole Normale Supérieure d’Abidjan (ENS), l’INA assurait la formation des professeurs certifiés en arts plastiques et en musique.
La création du CAFAC est l’aboutissement d’un long processus qui tire son origine en 1971, c’est-à-dire à la création d’un Sécrétariat d’Etat aux Affaires Culturelles dirigé alors par Jules HIE Néa. Dès cette date, la jeune administration était confrontée au problème de personnel technique qualifié pour exercer les différentes fonctions de l’action culturelle à savoir: l’animation culturelle, la muséologie, l’archivistique, la documentation et la bibliothéconomie à tous les niveaux des corps techniques de l’animation culturelle. Dans le même temps, le manque de personnels techniques de développement culturel dans les pays africains était devenu une préoccupation majeure. Il faudra attendre 1975, sous l’impulsion de l’UNESCO, pour poser à la conférence d’Accra au Ghana, le problème de formation des personnes de développement culturel préalable à la mise en place d’une politique culturelle cohérente d’un pays.
Le 5 Novembre 1984, sous l’impulsion du Ministre Bernard DADIE, le Centre d’Animation et de Formation à l’Action Culturelle (CAFAC) est créé et reçoit les premiers bacheliers orientés en formation d’animation et de techniciens de musée. Cette existence de fait sera effective de droit par décret n°86-335 du 22 mai 1986 portant création et organisation du Centre d’Animation et de Formation à l’Action Culturelle. Pour permettre d’accroître la cohérence et la mise en oeuvre d’une véritable formation interdisciplinaire susceptible de produire les diplômés polyvalents et performant dans les domaines de l’art et de l’action culturelle, l’Etat rend effective la création de l’Institut National Supérieur des Arts et l’Action Culturelle.
La fusion de l’INA et du CAFAC, l’interdisciplinarité et les performances des différentes formations desormais dispensées à l’iNSAAC, a nécessité:
- La mise en place des trois (3) cycles de formation. La durée de formation de chaque cycle est de deux (2) ans;
- Le prolongement du cursus de formation à l’Ecole Nationale des Beaux Arts et à l’Ecole Nationale de Musique: BAC + 6 ans au lieu de Bac + 5 ans pour le diplôme d’Etudes Spécialisé, BAC + 4 ans au lieu de BAC + 3 ans pour le diplôme Supérieur, a nécessité le réexament du contenu de la formation;
- La mise en place des structures pédagogiques nouvelles (CFPAC) et des programmes spécifiques à l’enseignement artistique et culturel;
- La définition de nouveaux diplômes. La reforme des enseignements déjà existants a mis l’accent sur l’amélioration du contenu des enseignements et sur des programmes qui répondent mieux aux besoins de formations interdisciplinaires susceptibles de produire des diplômés beaucoup plus performants et polivalents.
Les frais du concours d’entrée a l’insaac est combien
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